Le blog de mapyti.over-blog.com

Notre nuit à Flagstaff est excellente. Le petit déjeuner de l’hôtel est délicieux et l’atmosphère très sympathique : la salle est entièrement décorée « route 66 ».

J’avais hésité lors de la préparation du circuit à aller jusqu’à Monument Valley car cela nécessite de faire un grand détour. Mais je me suis dit que le paradis de John Wayne méritait sûrement le détour et que je risquais de regretter après coup de ne pas y être allée. Aujourd’hui je peux dire qu’en effet cela mérite de faire des kilomètres supplémentaires car ce lieu restera un de mes plus beaux souvenirs.

Nous longeons à nouveau les réserves indiennes.

Toutes les terres que nous allons désormais traverser appartiennent aux indiens. Ils vivent principalement du tourisme et de la vente de petits objets d’artisanat indien. Les terres sont tellement pauvres qu’on se demande de quoi ils peuvent vivre.

Les paysages sont déserts d’habitations et de végétations pourtant ils sont très variés. La roche des montagnes n’est jamais la même et tout le long du parcours les pics rocheux ont des couleurs et des formes différentes. Ils sont là tout seul au milieu de rien : c’est assez surprenant.

L’arrivée à Monument Valley est très émouvante, nous sommes au cœur des fameux westerns. On s’attend à croiser cowboys et indiens mais nous ne verrons que des touristes ! Nous roulons sur une terre très sableuse et très rouge. Je vais pouvoir tester la position « 4 roues motrices » du 4x4…

Le site appartient aux indiens Navajos. On peut le visiter en voiture pourvu que celle-ci possède un bas-de-caisse suffisamment haut. Il suffit de suivre le circuit.

Les photos suivantes sont prises au point de vue baptisé « John Ford Point ». C’est sur ce promontoire que John Wayne a été filmé à cheval par le réalisateur. Pauline fait elle aussi la photo souvenir sur le cheval pour 5 $. C’est raisonnable car pour le prix elle a le droit à une courte promenade sur le dos du cheval. Elle est accompagnée d’un jeune indien.

Les paysages sont grandioses. Le tri des photos n’a pas été simple.

Le temps change, le vent commence à souffler. Une tempête de sable se lève au moment où nous quittons les lieux. Nous rejoignons la ville de Page.

Une fois installées à l’hôtel, nous partons diner à proximité du lac de Page, le « Lake Powell ». Ce lac artificiel est immense : son rivage mesure 3380 km. Beaucoup de vacanciers américains y séjournent. On comprend mieux la quantité de jet-skis et de bateaux croisés sur la route. C’est la tombée de la nuit, j’ai très peu de photos de cet endroit sublime. 

Nous quittons Los Angeles en tournant le dos au Pacifique. Au départ de la ville la circulation est très chargée, c’est l’heure d’embauche. Après quelques kilomètres l’autoroute qui est gratuite devient fluide. Le paysage est déjà très désertique.

Nous bifurquons pour emprunter la fameuse route 66. Je voulais m’arrêter à Bagdad Café, lieu de tournage du fameux film du même nom.

Nous nous arrêtons boire un café et sommes reçues par Bill. Nous discutons avec lui. Sa clientèle est à 70%, française. Plus tard en discutant avec des américains je vais découvrir que ceux-ci ne connaissent même pas cet endroit. Ce n’est que le début de notre surprise. Tout le long de notre circuit nous allons entendre parler français. N’y aurait-il que des français à rêver du Grand Ouest !!! A Bagdad Café tout est prêt pour immortaliser l’endroit. Bill nous propose de faire des photos derrière le bar. Les touristes laissent un petit souvenir de leurs passages, les murs en sont recouverts. Dans le bar la chanson mythique est diffusée. Découverte totale pour Pauline qui ne connait ni le film, ni la musique. Elle apprécie toutefois totalement ce lieu si particulier et si sympathique.

Nous repartons, satisfaites de cette pause. La route est longue. Les paysages sont de plus en plus arides. Peu de camions sur les routes mais beaucoup de trains de marchandises sur les voies ferrées: le ferroutage fonctionne bien dans ce grand pays.

La route 66 est sur certains tronçons en très mauvais état. Bill nous avait prévenues et conseillées de reprendre l’autoroute pour reprendre la route 66 un peu plus loin. Nous retrouvons une route 66 fraichement goudronnée. On s’arrête prendre des photos.  

Nous traversons des zones de cultures et retrouvons ainsi un peu de verdure.

L’arrêt suivant se fait à Oatman. Oatman est perdu dans les montagnes. On y trouvait autrefois la plus grosse mine d'or d'Arizona, découverte en 1902 par un prospecteur mexicain.

La ville fantôme a été ressuscitée grâce au cinéma et au tourisme. Plusieurs westerns y furent tournés. Les ânes s’y promènent en totale liberté.

Nous rejoignons notre étape pour la nuit : la ville de Laughlin. Nous dormons à proximité du fleuve Colarado que nous n’aurons même pas le temps de voir ! L’hôtel n’est pas cher du tout et très confortable. Le prix s’explique par le lieu : nous sommes au cœur des casinos. Laughlin est surnommée « little Las Vegas ».

La nuit tout s’illumine et brille de mille feux. Je jouerai pour la première et dernière fois un dollar dans une machine à sous. Inutile de dire que j’ai perdu ! La nuit est tranquille malgré les nombreux casinos à proximité. Il faut dire que 90 % des touristes sont des retraités.

Le vol de Papeete à Los Angeles est plutôt bon malgré l’annonce de quelques turbulences. Nous arrivons le dimanche en fin de matinée, heure locale. Nous prenons une navette « Dollar » pour aller récupérer notre voiture de location. Toutes les réservations, hôtels (booking.com), location voiture (autoeurope.fr) et entrée Universal Studios (viator) avaient été faites quelques mois auparavant par internet. Tout s’est révélé conforme et sans soucis.

Chez Dollar (agence de location voiture), on nous laisse choisir le modèle de notre choix dans la gamme 4x4 SUV. Pauline veut une voiture blanche. Nous choisissons la plus confortable : une jeep blanche…

Grâce à mon GPS acheté à Hawaii se déplacer est un jeu d’enfant (enfin presque !). J’avais pensé m’arrêter à Vénice Beach avant de rejoindre l’hôtel mais c’est mission impossible. C’est dimanche, il fait très beau, c’est bondé de monde et nous ne trouvons pas à nous garer excepté un parking payant à 20 $ l’entrée. Tant pis, nous décidons d’y revenir en fin de voyage.

L’hôtel se situe dans Hollywood. Nous ne sommes pas déçues ; La chambre est confortable et nous sommes à deux pas de Hollywood Boulevard.

Nous arpentons ce fameux boulevard en lisant les noms sur les fameuses étoiles. Cela devient vite lassant, il y en a tellement…

Nous décidons d’aller voir le musée de Madame Tussaud, l’équivalant de notre musée Grévin. Nous passons un moment très amusant avec les célébrités en cire du passé et du présent.

Avant que la nuit tombe nous partons à la recherche du meilleur lieu pour photographier le célèbre panneau Hollywood. On suit le chemin préconisé dans les guides. Nous nous retrouvons très rapidement dans les quartiers huppés. La route laisse place à des chemins, je roule un peu au feeling, GPS nous ramènera… On arrive pratiquement sous les panneaux à la limite autorisée. Nous sommes ravies.

La journée m’a semblé bien longue après un vol de 9 heures. Heureusement, une bonne nuit de sommeil nous attend.

Quelques jours avant de quitter la Polynésie, la flottille organise la dernière sortie de cohésion pour nous les « débarquants ». C’est déjà la fin : quitter cette belle équipe est pour moi une déchirure. Ces deux années professionnelles ont dépassées mes espérances.

La conclusion est à la hauteur de ces deux années. Nous partons à bord d’une embarcation typique au banc des couillons (c’est ainsi que l’on nomme cet endroit). Sur le bateau tout est prévu pour passer un bon moment : musique, barbecue et Hinano au frais. Le « skipper » amarre le bateau sur un banc de sable et là début des festivités : baignade, P.M.T, jeux de ballons…

Au revoir mes amis. Ce sont certainement les deux plus belles années de ma carrière…

J’ai eu la chance de partir trois jours en Nouvelle-Calédonie par le biais de mon travail. Je sais c’est court mais c’est mieux que rien du tout.

J’ai fait le voyage en gardian. Un peu plus de 7 heures de vol avec une escale aux Îles Samoa.

L’arrivée en avion au-dessus de la Nouvelle Calédonie est superbe. Je comprends mieux pourquoi on l’appelle la grande terre (C’est la plus grande île de France, deux fois la Corse). Vu d’avion, on se demande comment elle a surgit là, perdue au milieu de nulle part, si grande et si colorée. Le vert, le bleu, le rouge se mélangent à perte de vue…

Ma copine Thérèse est là pour m’accueillir et pour me faire découvrir à TGV (très grand vitesse) Nouméa et le sud du pays.

Nouméa est davantage une ville de style européen que Papeete. On pourrait même penser que l’on se trouve dans le sud de la France, en bord de mer. C’est beau mais je n’y retrouve pas l’atmosphère chaleureuse de Tahiti que j’aime tant.

Ayant un samedi entier de disponible, Thérèse et Luc m’emmènent faire le tour du sud de l’île.

Nous nous arrêtons à la mission de Saint-Louis qui se trouve à proximité d’une tribu. Thérèse demande l’autorisation de visiter l’église. C’est la coutume, on ne doit pas rentrer sans demander la permission : je suis un peu surprise.

La deuxième halte se fait au parc provincial de la Rivière Bleue situé à 60 km de Nouméa. J’ai beaucoup aimé cet endroit sauvage et grandiose. J’espérais y rencontrer le « cagou », oiseau emblématique de la Nouvelle Calédonie, malheureusement il n’a pas montré son bec!

Je suis étonnée par l’état des routes. La majeure partie de notre trajet, la terre rouge a remplacé le bitume : Thérèse manie avec dextérité le volant pour éviter les nombreux trous et bosses modelés par les pluies. Ici aussi le 4x4 s’avère très utile.

Le midi, nous nous arrêtons manger en bord de plage, langoustes et popinées. Je déguste avec plaisir ce crustacé étrange qui se révèle très fin en bouche.

Le paysage de la province sud est grandiose mais très peu peuplé. Nous roulons des kilomètres sans croiser personne. On a intérêt à faire le plein d’essence avant de partir…

Nous nous arrêtons à un dernier point de vue pour admirer le coucher de soleil. Ici aussi la nuit tombe tôt.

Merci Thérèse et Luc pour votre accueil et votre gentillesse. J’ai passé trois journées formidables en votre compagnie.