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Pour notre dernière journée à Huahine, nous avons loué une voiture pour faire le tour de l’île (Nui + Iti). On peut faire le tour de l’île en voiture, en une demi-journée. Les paysages sont superbes et on rencontre bien peu de véhicules. C’est une île calme et sauvage qui offre de nombreux points de vue sur le lagon. C’est à Huahine qu’a été tourné le film avec Thierry Lhermitte, le Prince du Pacifique.

Les photos ont été prises tout au long de cette route en partant de Fare en direction du sud. La boucle nous a pris environ 4 heures en nous arrêtant souvent. Cette fois-ci , peu de commentaires et seulement des images : c’est si beau !

Huahine regorge de vestiges  archéologiques où résidaient autrefois les familles royales. 28 Marae ont été recensés. C’est l’île qui possède le plus vaste ensemble de Marae de Polynésie.

Les habitants d’antan avaient construit des pièges à poissons dans le chenal. Ils sont encore utilisés de nos jours.

Une particularité de Huahine est l’absence de cimetières. C’est le cas de nombreuses îles.

On enterre donc les morts dans les propriétés ou en bord de route.  C’est très surprenant au départ d’apercevoir des tombes dans les jardins !

Huahine nous a enchanté et c’est avec regret qu’il a fallu partir.

On a fait une dernière sortie P.M.T. avant de prendre l’avion en direction de Raiatea. Voici les derniers  poissons que j’ai photographié.

Premières vacances depuis mon arrivée sur le Fenua.

Pauline, elle,  est à San Francisco en voyage scolaire pour deux semaines. J’espère qu’elle reviendra avec de jolies photos…

Je suis donc partie avec Cécile et Luc passer six journées dans les îles.

Notre première destination est Huahine. Cette île fait partie de l’archipel des îles Sous-le-Vent et est située à 175 km au nord-ouest de Tahiti. Il faut 40mn de vol pour la rejoindre depuis Tahiti.

Cette île se découpe en deux parties : Huahine Nui (la grande) et Huahine Iti (la petite).

La légende dit que le géant Hiro (demi-dieu) coupa l’île en deux avec sa pirogue.

 Huahine est surnommée l’île femme. Elle doit son nom à la silhouette de ses montagnes qui vue de la mer évoque une femme enceinte allongée. Huahine en tahitien signifie « sexe féminin ».

Le vol a été très bref et très agréable car le temps était magnifique (le beau temps ne nous a d’ailleurs pas quitté pendant les six jours).

Nous avions pris une location à « Fare Ie »près du village de Fare. Sabrina la propriétaire est venue nous chercher à l’aéroport.

Nous avons été agréablement surpris par le logement : une toile de tente spacieuse perchée sur un deck en bois. L’intérieur est très confortable et joliment décoré. Juste à côté se trouve le Fare pote’e (la cuisine) où l’on a pris le petit déjeuner. La terrasse avec ses bains de soleil est face au lagon : on y a admiré les couchers de soleil sur les îles de Raiatea, Tahaa et Bora Bora.

A peine les valises déposées, Sabrina nous a proposé une excursion à la journée : tour de l’île en bateau avec déjeuner sur le motu. On a accepté cette proposition qui va se révéler très agréable.

La palette de bleu du lagon nous séduit. Suivant la profondeur, on passe d’un bleu turquoise très pâle a un bleu nuit très sombre.

On s’arrête pour une petite plongée P.M.T. (palmes-masque-tuba) car ce lieu est riche en coraux.

J’ai un peu loupé mes photos sous-marines à cet endroit : il faut dire que je ne suis pas encore une nageuse aguerrie. J’arrive malgré tout à me détendre suffisamment pour admirer cette richesse sous-marine.  J’avoue que je suis  un peu trouillarde et crains toujours de me retrouver nez à nez avec une murène ou un requin. Heureusement, Luc (mon ange gardien) me surveille de près ou de loin.

Nous sommes ensuite passés sous le pont qui réunit les deux îles pour rejoindre une ferme perlière.

Je joins quelques photos de cette ferme mais vous  parlerai de la culture perlière plus tard dans un prochain article. Dans un bassin on a pu voir quelques beaux spécimens de poissons : perroquet (le plus coloré) et nason (avec un grand nez).

La prochaine étape a été le village de Faie où on peut admirer les anguilles sacrées aux yeux bleus.

J’ai beaucoup aimé la petite école, elle aussi très colorée. Les épiceries sont reconnaissables aux publicités : Ici, Coca-cola mais plus souvent Hinano (bière locale).

On pouvait aller nourrir les anguilles et les caresser mais je n’ai pas pu car je devais assurer le reportage photo !!! Vraiment dommage…

L’heure du déjeuner approchant, on nous a déposé sur un motu (petite île du lagon).

Surprise de taille : on mange dans l’eau…C’est assez sympa et les poissons sont vraiment contents car les miettes sont pour eux.

Mais pour pouvoir manger, il fallait d’abord cuisiner. En fait certains seulement car les autres regardaient : moi entre autre, reportage oblige.

Facile à faire le poisson cru et c’est tellement bon.

Pendant le chemin du retour, il a fallu encore travailler (ce n’est pas des vacances…). Leçon de tressage avec des feuilles de cocotiers. On a appris à faire un petit plateau. Notre guide nous a fait aussi un petit sac à main en quelques minutes.  Après ces deux années, on pourra faire « ko lenta » en Polynésie.

Ce tour de l’île a vraiment été très agréable et très instructif. On nous a proposé de rejoindre le groupe pour un repas dans une autre pension  avec « bringue assurée ».

On est rentré à « Fare Ie »juste a temps pour admirer le coucher de soleil.

Après une bonne douche, direction la bringue : chants, guitare et ukulélés sans oublier la Hinano. On a eu le droit à quelques initiations : hakka pour les messieurs et danse tahitienne pour les filles. Vraiment très sympa cette famille : on a bien rigolé, nos animateurs étaient au top ! Mais on a dû les quitter avant la fin de la soirée  car nous tombions de fatigue...

Au bout de trois mois, j’ai enfin eu le courage de me lever pour aller au marché de Papeete, un dimanche matin. J’ai réussi aussi à me faire accompagner de mes deux copines : Cécile et Marie-Jo.

Le marché s’étend sur plus de 7000m2. Il bat son plein chaque jour de 4h du matin à 18h. L’animation y est intense et principalement le dimanche car il s’étire aussi vers l’extérieur. A l’étage on peut trouver de l’artisanat local mais c’est fermé le dimanche.

Beaucoup de couleurs et d’odeurs se mélangent et on en prend plein les yeux et les narines. Les oreilles sont aussi très sollicitées par les cris des marchands…

On y trouve toutes sortes de primeurs : Uru, ignames, taro, patates douces, racine de gingembre, bananes fei, bananes sucrées Hamoa, oranges, ananas, citrons verts, mangues, pamplemousses et pastèques.  J’ai fait mes emplettes de fruits et légumes et pour bien moins cher qu’au super marché.

Je suis resté en admiration devant les étals des poissonniers qui sont superbement colorés. Les variétés sont tellement nombreuses que je ne peux vous citer que certaines que je connais : thons, bonites, mahi mahi, espadons, poissons perroquets et rougets.

Marie-Jo, en grande connaisseuse,  nous a dirigé ensuite vers les bouchers du marché pour acheter du cochon rôti, caramélisé sur la peau. Cela fait partie du summum de la tradition culinaire polynésienne. Il parait que c’était déjà apprécié et mentionné dans les récits des explorateurs du XVIII ème siècle. On s’est tous régalé pendant le pique nique du midi…

On a aussi fait un arrêt boisson pour goûter au jus de canne à sucre, directement pressé sous nos yeux. Le goût n’est pas trop désagréable, un peu sucré mais un peu écœurant après quelques gorgées.

On quitté le marché en passant devant les fleuristes. Les bouquets composés de fleurs exotiques sont superbes.  On y trouve des oiseaux de paradis, des galanda d’Inde, des reines de Malaisie, des hibiscus et des orchidées. Toutefois, notre regard de métropolitaine est surpris par la forme des compositions florales : elle fait penser aux gerbes de fleurs des cimetières.

Voici deux bouquets que l’on m’a offert. Ici les orchidées sont reines.

Les colliers de fleurs de tiarés embaument l’atmosphère. De nombreuses femmes sont là, assises depuis des heures, à confectionner ces colliers et couronnes.

Voici mes emplettes : je vous laisse calculer le total de mes achats en euros. Une surprise pour la première ou le premier qui m’aura donné la bonne réponse. Nana et bonne chance !

 Dans le bambou se trouve de la viande de porc cuisinée.

Dans le cadre du salon du livre, l’université de Polynésie Française (située à deux pas de la maison), proposait la projection du film « l’âme des guerriers », en présence d’Alan Duff, l’écrivain maori qui a écrit le roman du même nom  qui a inspiré ce film.

Pauline m’a accompagné à cette projection, qui avait lieu dans un superbe amphithéâtre. La salle était pleine. Avant la projection, le public pouvait poser des questions à l’écrivain.

Le film traite de la violence qui existe dans les banlieues pauvres de Nouvelle-Zélande et principalement de la violence faite envers les femmes maoris. Les polynésiennes vivent aussi parfois cette violence: elles étaient d’ailleurs nombreuses dans la salle.

Alan Duff a vécu sa jeunesse en Nouvelle-Zélande et a connu gang, maison de redressement et prison. C’est plus tard qu’il commencera à écrire des romans et des nouvelles. Avec ses droits d’auteur, Alan Duff a fondé une association permettant aux enfants défavorisés d’avoir accès à la lecture.

Le salon du livre, lire en Polynésie sous le thème du polar, s’est déroulé dans les jardins de la maison de la culture, du 14 au 17 octobre . On pouvait y rencontrer de nombreux écrivains internationaux.

Le « brunch » est le petit déjeuner  incontournable des grands hôtels. Il est servi sous forme de buffet entre  6h30 et 10h30 du matin, le week-end. On a le choix entre des petits déjeuners de type américain(pancakes, crêpes…), de type tahitien(poulet fafa, poisson cru, fruits… ), de type français(viennoiseries multiples…), voir de type japonais(soupe, sushis…). Après un tel petit déjeuner, on a le ventre bien plein pour tenir jusqu’au souper.

Nous avions auparavant testé le brunch du Beachcomber avec Thérèse. Ce week-end, nous avons testé celui du Méridien. Ce que je trouve agréable avant tout, c’est de profiter du cadre magnifique de ces grands hôtels( 5 étoiles).  On peut ainsi flâner dans les jardins de l’hôtel. On ne peut toutefois se baigner dans ces magnifiques piscines, elles sont réservées aux résidents de l’hôtel. Le sol de la piscine du Méridien est recouvert de sable blanc.

Le cadre est vraiment propice à des vacances de rêve : qu’il est doux d’être fortuné !

Je partage avec vous ce cadre idyllique, grâce à quelques photos prises lors de ma promenade digestive.

 Entrée de l’hôtel

Côté jardin

Côté piscine

Côté plage