Le blog de mapyti.over-blog.com

Oh ! C’est déjà la fin…dernière étape de ce merveilleux voyage : 5500km au compteur en 17 jours. Tout s’est bien passé, aucunes mauvaises surprises : de bons hôtels, de belles routes, une bonne météo, une voiture très confortable et des américains très accueillants. Le budget a été totalement respecté. Je n’ai dépensé que le liquide prévu et n’ai rien payé par carte bancaire. A aucun moment nous nous sommes senties en insécurité, excepté l’appréhension de tomber en panne d’essence dans les zones plus désertiques. Notre santé a été excellente. Bref, que du bonheur !

Nous continuons notre descente vers Los Angeles où nous passerons la dernière nuit avant de prendre l’avion.

Cette fois-ci nous longeons les lieux et plages mythiques, célèbres grâce aux feuilletons TV : Santa Barbara, Malibu, Santa Monica, Venice Beach.

A Santa Barbara, se trouve l’ancienne mission espagnole que l’on peut visiter. Nous faisons juste un arrêt photo car nous consacrons cette dernière matinée à dépenser nos derniers dollars dans un outlet (magasins d’usines) près d’Oxnard.

L’après-midi nous faisons des arrêts plages. Certaines sont inaccessibles car les maisons construites à même la plage en empêchent l’accès. On se doute bien que seule l’élite peut y habiter !

Sur les plages de nombreux postes de secours : Pamela Anderson ne travaille pas aujourd’hui mais sa collègue accepte de poser avec Pauline.

Après avoir déposé nos bagages à l’hôtel, nous partons marcher le long de la plage de Venice.

Nous terminons notre séjour aux US par un magnifique coucher de soleil à Santa Monica.

Sur la jetée se trouve le fameux parc d’attractions. Pauline me réclame un tour de montagne russe et à la condition que je l’accompagne. Je cède mais ne suis pas très fière. Elle rigole aux éclats alors que moi je suis morte de trouille. J’avoue, j’ai beaucoup aimé. Le cadre y est pour quelque chose. 

A Santa Monica, le quai marque symboliquement la fin de la route 66 (Le début de la route se trouve à Chicago). Ce sera pour nous aussi le point final de notre voyage : the end of the Trail.

C’est la compagnie Air Tahiti Nui qui nous envole vers Paris. Quel pincement au cœur en revoyant l’équipage aux couleurs de la Polynésie…

Vous attendiez la suite depuis déjà un mois. La voici enfin…

J’ai profité de mes longues vacances pour aller embrasser ma famille : le Bordelais, la Bretagne, la Bourgogne. Un bon périple qui ne m’a pas laissé le temps d’écrire sur le blog.

Nous voici donc à San Francisco. Ce petit plan du centre pour vous repérer dans les différents quartiers que nous allons visiter.

Cette fois-ci nous somme logées chez l’habitant et plus particulièrement dans la famille de Kameron, la correspondante américaine de Pauline. Aussitôt le courant passe entre nous. La famille est très chaleureuse. Les parents de Kameron ne parlent pas du tout le français. C’est un très bon exercice pour moi. Au fur et à mesure des jours je vais progresser rapidement. Rien de tel que l’immersion dans une famille!

Le premier jour nous prenons le bus et le métro pour rejoindre le quartier hippy de la ville : Haight Ashbury.

Kameron est notre guide. On y trouve des fringues et articles vintage vendus dans de nombreuses friperies. Certaines boutiques vendent aussi le cannabis et autres articles similaires, vendus avec une simple ordonnance car considéré comme thérapeutiques. Kameron nous emmène dans son lieu favori : un énorme magasin vendant principalement des disques vinyles. Ceux-ci sont redevenus « tendance ». J’ai une pensée pour mon frère qui aurait adoré cet endroit !

Nous déjeunons chez Loris, restaurant très années 60 choisi par Kameron.

Le décor est vraiment sympa. On y mange de la cuisine fastfood un peu plus raffinée…mais aussi plus chère que chez Mc Do.

Nous terminons cette première journée à Union Square, centre commerçant et théâtral de la ville. On y fait quelques achats. Nous passons bien une heure dans un magasin de chaussures à prix dégriffées, haut de trois étages.

Le lendemain les parents de Kameron nous font visiter la ville et ses alentours. C’est Karen, la maman, qui conduit car elle veut que je profite un maximum du paysage. J’apprécie énormément.

Le matin la météo n’est pas franchement bonne. Nous traversons le Golden Gate dans le brouillard. Dommage pour les photos ! Nous nous promenons dans la petite ville touristique de Sausalito située de l’autre côté du pont, au nord de San Francisco. Cette ville est connue pour ces bateaux-maisons, demeures des hippies dans les années 60-70.

Nous retraversons le pont qui est payant au retour (5 ou 6 $ suivant le jour). Nous commençons à sillonner les différents quartiers de la ville.

Les maisons typiques de San Francisco, souvent en bois, sont superbes et très colorées. Elles sont d’architectures variées mais ont un point commun : elles sont souvent construites sur une forte pente. Pas facile pour la photographe !!!

Nous empruntons la fameuse Lombard Street. Celle-ci est mondialement connue pour un petit tronçon qui est constitué de huit virages très serrés lui donnant la distinction d’être la route la plus sinueuse des Etats unis.

Le quartier Italien.

Le quartier chinois. Le Chinatown de San Francisco est le deuxième plus important des Etats Unis.  Nous nous arrêtons acheter les gâteaux de la chance (fortune cookies) directement à la fabrique. Ceux-ci sont confectionnés à la main et devant nos yeux.

Nous faisons une pause déjeuner au port. Le quai, Pier 39, est très touristique. Les otaries paressent sur les pontons tandis que les touristes se pressent dans les boutiques et les restaurants.

On peut y déguster différents produits de la mer. Je rêve de goûter la « clam schowder »servie dans un bol en pain. C’est une sorte de soupe de palourdes que l’on peut déguster dans différents ports des Etats Unis. Je suis toutefois un peu déçue car il y a plus de pain que de palourdes !!! Encore un piège à touristes.

Nous reprenons notre circuit.

Le quartier de Castro est très connu aussi pour ses habitants à majorité homosexuels. Les banderoles Arc en Ciel symbolise ce quartier. Surprise … sur la photo, l’homme au chapeau cowboy est nu en plein milieu de la rue !

La famille de Karen tient absolument à nous montrer le fameux stade où évoluent « les Giants ». Le baseball est ici le sport mythique. Nous passons devant le stade alors qu’un match se prépare. L’ambiance est déjà à son maximum. Toute la famille est fan de ce club.

 Nous traversons le premier segment du deuxième pont le Bay Bridge pour rejoindre l’île centrale de Yerba Buena où se dresse cette immense statue très aérée. La vue de ce côté du pont sur San Francisco est aussi très belle. On aperçoit au loin, Alcatraz.

Pauline et moi empruntons ce pont le lendemain matin pour rejoindre la ville de Berkeley. Le but de cette promenade est la visite de l’université du même nom. L’entretien du campus est remarquable. Pauline aimerait bien y étudier.

Bientôt le départ. Nous quittons à regret cette charmante famille qui nous a si gentiment reçue. Merci beaucoup Karen, Kameron et Poor Daddy (surnom que j’ai donné au père de Kameron pendant le séjour : du coup nous ne nous rappelons plus de son prénom. C’est malin !)

Pour conclure, une photo de ma création dont je suis très fière. Ces maisons ont été photographiées par les photographes du monde entier. Elles sont souvent en poster. Celle-ci est unique car c’est la mienne…

La prochaine grande étape est le parc des séquoias géants. Nous devons dormir auparavant une nuit à Visalia. La route de Las Vegas à Visalia est relativement longue. Nous faisons donc une halte au village fantôme de Calico pour couper le voyage. L’entrée au village est payante contrairement à celui d’Oatman.

Un peu d’histoire : Calico doit son nom à une variété de couleurs des montagnes environnantes. Il y a plus d'un siècle, la ville de Calico a été animée grâce aux chercheurs de minerai et aux prospecteurs. Fondée en mars 1881 avec 40 habitants, elle a grandi de manière fulgurante jusqu’à 1 200 habitants et 22 saloons en 1887 quand ses 500 mines lui ont apporté une forte prospérité.
Ainsi le district minier de Calico est devenu l'un des plus riches de Californie avec une production de d’argent, de borax et bien sûr d'or ! Après 1907 lorsque les prix de l'argent et du borax ont chuté, Calico est vite devenue une ville fantôme. Aujourd'hui, un tiers de la ville d'origine est encore debout, le reste ayant été fidèlement reconstruit. Calico est ainsi l'une des rares villes fantômes de l'ouest américain à avoir été conservée dans son état d'origine.

Nous sommes vraiment au cœur du film western, nous passons un excellent moment à visiter chaque batiment.

Nous empruntons le petit train qui nous mène à la mine. Notre guide à le look « crocodile dundee ».

Le paysage varie au fur et à mesure des kilomètres. Nous franchissons une barrière de montagnes pour nous diriger vers la plaine. Nous voyons notre premier champ d’éoliennes. C’est très impressionnant, il y en a sur des kilomètres…

Les prairies sont sèches et dorées mais le paysage reste très beau car de nombreux chênes apportent une touche de vert à l’ensemble.

LAS VEGAS, capitale mondiale du poker, des machines à sous et des excès : quel contraste après ces grandes contrées désertiques…

Nous arrivons sous une chaleur écrasante (environ 45 degrés) coincées dans un trafic intense. Trouver l’entrée de notre hôtel s’avère difficile malgré le GPS. On refait un tour gratuit ! Après le calme des derniers jours, se retrouver au milieu de cette foule excitée me donne des sueurs froides.

Nous logeons au Flamingo, hôtel idéalement situé sur l’artère principale le « Strip ». Notre chambre est très confortable pour le prix. Nous sommes au 22^ème étage et la vue est sympathique.

Malgré la fatigue nous partons déambuler dans les rues.

Même tard la chaleur est pesante. Pourtant nous croisons de nombreux retraités dans les rues. Comment font-ils pour résister à cette température ? L’attrait du jeu est plus fort que tout ! Je n’aime pas l’ambiance qui règne car tout me semble malsain et pathétique. Je suis attristée par ces retraités qui laissent toutes leurs économies ici…Nous verrons des gens tendre la main pour obtenir quelques dollars leur permettant de rentrer chez eux !

Chaque hôtel casino à une décoration qui évoque un thème : le cirque, Paris, les pyramides, Venise etc ... Nous en visitons quelques-uns. Ils sont tous aussi beaux les uns que les autres.

The Venitian reprend le thème de Venise. On y trouve même les ponts et les gondoles…

Le Paris reprend le thème de notre capitale. On y trouve notre tour Eiffel, l’arc de triomphe et nos petits restos parisiens.

Le Bellagio présente chaque soir un grand spectacle gratuit, sons et lumières, avec jets d’eaux. Juste à côté, Céline Dion se produit au Caesar Palace, magnifique hôtel sur le thème de Rome.

Les rues sont animées de jour comme de nuit. Mais le spectacle devient magique à la tombée de la nuit lorsque tous les néons s’illuminent.

Une panne totale d’électricité à Las Vegas deviendrait vite un véritable enfer surtout en l’absence de climatisation. Celle-ci tourne sans discontinuer dans tous les hôtels-casinos. Je pense que de nombreuses personnes mourraient dans les heures qui suivent !

Nous faisons un petit tour dans le magasin M&M’s. Sur trois étages, le paradis de la cacahuète enrobée…on y trouve des murs entiers de tubes de bonbons de toutes les couleurs et des tas de gadgets à l’effigie de la marque.

Cette ville est pleine de surprises en tous genres. On ne s’y repose jamais. Je suis ravie de reprendre la route au bout de trois jours. Pauline elle, y serait bien restée. Chacun ses gouts !

Voici la plus belle journée de nos vacances. Pourquoi ? Tout simplement parce que le décor était magique et époustouflant.

Antelope Canyon n’est pas très connu et pourtant c’est le site qu’il ne faut pas louper. Dans les guides il est dit que c’est le plus beau bijou de l’Arizona peut-être même des USA.

Nous sommes à quelques kilomètres de Page et toujours en territoire indien. Antelope Canyon est divisé en deux parties distinctes : l’Upper Antelope Canyon et le Lower Antelope Canyon.

Nous avons commencé par le Lower. Si vous ne devez en faire qu’un, c’est celui-ci. C’est étrange car c’est le moins visité. Il faut dire qu’il est plus difficile d’accès.

Nous descendons dans ce que l’on appelle un « slot canyon » très étroit, par de petites échelles métalliques.

Le canyon a été creusé par l’eau. La couleur des parois est d’un orange très intense. Suivant l’heure de la journée, les rayons du soleil pénètrent à l’intérieur de la faille et rendent l’endroit féerique.

Un guide indien nous accompagne. Il ne faut pas être claustrophobe pour cette visite car les parois sont très rapprochées. On ne peut visiter ce site que lorsque la météo est bonne. Il y a quelques années, des touristes dont des français sont décédés à cet endroit bloqués par une crue soudaine.

Je suis ravie de mes photos.

Notre guide nous joue un morceau de flute : superbe et riche en émotion.

Nous ressortons à l’autre bout du canyon. Pauline et moi sommes conquises !

La visite de l’Upper Antelope Canyon est différente. Nous partons dans un gros pick-up pour rejoindre le site. Notre guide, Sheila, est un sacré phénomène : nous allons nous prendre quelques fous rires toutes les deux. Pauline et moi sommes assises devant. Dans la benne se trouve un groupe de chinois qui va être bien secoué car Sheila aime faire la course avec les autres pick-up.

Le canyon est plus large et nous trouvons la roche moins belle. La visite est aussi plus rapide car nous sommes beaucoup plus nombreux. Pas trop le temps de rêver… Le site reste malgré tout superbe. Les photos sont belles mais moins bien réussies (Sheila m’avait traficoté mon appareil).

Avant de ressortir du canyon un guide lance du sable pour faire une photo originale.

La dernière visite du jour est consacrée à l’Horseshoe Bend (courbe du fer à cheval). C’est un méandre du fleuve Colorado situé en aval du Lake Powell. L’accès au point de vue est un peu délicat car il faut marcher une petite demi-heure dans le sable et sous un soleil de plomb.

Le spectacle compense largement cette difficulté. Il n’y a ni barrières, ni murets pour nous séparer du vide. Il vaut mieux rester en retrait si l’on a le vertige.

Nous reprenons la route ravies.

Le GPS va me jouer un joli tour. Depuis le début du voyage, je l’ai suivi sans me poser de question et tout s’est bien passé. Aussi lorsque nous attaquons un large chemin de terre et que nous croisons 4x4 et camions, je ne m’inquiète pas trop. Le paysage est très beau : des ranchs et des élevages dans les prés. Je m’arrête au bout d’une vingtaine de kilomètres car le GPS m’indique une direction qui s’avère être l’entrée d’un ranch. Un 4x4 s’arrête à notre hauteur. Une femme charmante nous explique que nous sommes sur la mauvaise route. Des touristes ont également suivi le GPS et se sont perdus pendant trois jours !!!  Elle nous évite ainsi de vivre cette même expérience et nous indique le bon chemin. Nous sommes quittes pour faire 40 kms supplémentaires…

Nous arrivons soulagées à Cannonville. Une bonne nuit de sommeil nous attend.