Ce troisième jour, Pauline part en plongée. Elle espère voir les « murs » de requins tant annoncés. Malheureusement cela ne se passe pas comme prévu. Le directeur du centre est un personnage désagréable (on le ressent dès le premier abord) et ce monsieur n’est intéressé que par le fric et privilégie les gros riches pour plonger. Nous supposons qu’il n’a pas assez de place pour la plongée de l’après-midi et par conséquent il évince Pauline sur un motif bidon (deux plongées ce n’est pas suffisamment intéressant !!!). Pauline est très déçue et je la comprends car on a fait le déplacement sur cette île principalement pour le spot de plongée. Heureusement la plongée du matin est belle : elle a vue des raies mantas, du corail magnifique et des bancs de thons (mais pas de requins…sniff !). Après discussion, nous apprenons que beaucoup de touristes sont mécontents de ce club. A Fakarava, les professionnels du tourisme attendent avec impatience un club concurrent qui doit s’implanter début 2012. Pour les lecteurs de ce blog qui désirent plonger sur Fakarava surtout n’allez pas chez Top dive !!!
Pendant la plongée du matin, je pars en vélo visiter le village. Je prolonge ma promenade jusqu’au phare. Je découvre en route quelques curiosités : des arbres étêtés par le vent ou emmitouflé sous une sorte de liseron ! Le vent souffle toujours à Fakarava. On est sur un atoll et la mer est toujours très, très proche. Pas de barrière, ni de protection. On se sent vulnérable. Je n’aimerais pas y vivre. Notre peau est toujours chargée en sel. C’est une atmosphère particulière que je n’avais pas ressenti à Mataiva qui pourtant est aussi un atoll. J’ai une grande préférence pour les îles hautes.
Les ruines sont envahies par la végétation. J’aperçois le « Suri ». Ce bateau est souvent stationné dans le port de Papeete.
Le cabinet du kiné de l’île me fait sourire: On est loin du grand cabinet confortable et aseptisé !
Le phare ferait un bon abri en cas de tsunami. Malheureusement on ne peut pas y pénétrer car ce ne sont que des blocs de pierre et l’échelle est en piteux état.
Je termine ma visite par un arrêt à l’église. Elle ressemble beaucoup à celle du village du sud : mêmes couleurs, mêmes décorations. Pas de voleur à Fakarava, une guitare est restée sur un banc, prête à être utilisée.
Nous terminons l’après-midi par une promenade sur la plage, côté océan.
Fakarava est une île très belle : une où deux journées supplémentaires n’auraient pas été de trop…